Intimash Soundings
Welcome to my humble playground

Tuesday, February 04, 2003


L'homme qui ecrit ces lignes souffre. L'homme qui tappote negligement sur ce clavier en a marre. Marre de quoi? De tout, de rien, de la fatalité, des emmerdes a répétitions, des galeres qui n'en finissent pas, et des nouvelles qui vont venir. Je sature... Je sais que je ne suis sans doute pas a pleindre, qu'il doit y avoir plus grave, plus malheureux que moi, mais pour le moment, je ne vois que ca... Les autres je m'en fiche (quand je dis les autres, c tout les gens que je ne connais pas, mes proches je ne pourrais jamais m'en foutre).

Elle avait raison dans un sens, je ne suis pas quelqu'un d'insensible. Je ne le serais jamais. J'ai bo faire mes murs et mes murailles y a toujours quelque chose pour se glisser dans les fissures ou entre les briques. Une simple pensée, un simple mouvement et mes constructions s'effondrent aussi solide soient elles. Putain j'en ai marre de cette solitude. De ce vide. Je ne tiendrai plus longtemps. Un jour vous vous direz, tiens mais ce blog n'a plus ete updaté depuis longtemps tiens... Vous posez pas la question, je serais plus la. Ce jour n'est pas encore arrivé...mais en l'etat, il ne devrait plus trop tarder.

Et la je me demande ce que les autres diront... 'Encore un faible' ou bien 'il manquera'... Mais de toute facon, ils continueront leurs vies. Certains auront plus de mal. Et d'autre encore s'en fouterons comme de l'an 40. Ca me fait penser a une chanson de Banlieue Rouge:
Quand j'serai crevé, et blotti dans mon cercueil
Oh les seuls à marquer le deuil
S'ront de brillants et noirs corbeaux
Perchés sans honte sur mes os
Car on n'me mettra pas en terre
Je n'serai pas le festin des vers
Rien n'indiquera le lieu de ma mort,
Sinon une mandragore
Mais d'ici là j'vais vivre en fou,
Je traînerai ma carcasse partout
Dans tous les bars, dans les cafés
Dans tous les tripots mal fâmés
J'serai connu dans tous les bas-fonds
Les gens d'bonne famille me verront
Comme le pire dégénéré que la terre ait jamais porté
Quand j'serai crevé il n'y aura rien
A la mémoire de ma vie de chien
Sinon peut-être cette chanson
Sur laquelle plusieurs cracheront
Rien ne restera pour leur malheur
A part peut-être des rumeurs
Comme quoi je n'étais rien de plus
Qu'un autre parvenu
Mais d'ici là j'vais continuer
A hurler comme un pauvre dément
Qui aurait une cause à rallier,
Un discours compromettant
D'ici là j'vais achever cette pitoyable chanson
Question de pouvoir m'entourer
D'amis, de femmes et de boisson
Quand j'serai crevé, qui se souviendra de moi?
Quand j'serai crevé, qu'est-ce qu'il restera?
Quand j'serai crevé, est-ce que quelque chose changera?
Quand j'serai crevé, est-ce que tu me pleureras?


Et puis je me dis, je ne serai plus la pour les entendre ces commentaires. A quoi est ce que cela sert de se poser ce genre de question, je n'y trouverai pas de réponse. Vous me direz, oui mais tu ne saura jamais ce que la vie te reservait... Bah si je suis mort en me suicidant, c que la vie ne me reservait rien de plus. Et de toute facon je sais ce qu'elle me reserve... Des galeres, encore des galeres et toujours des galeres... Je ne sais pas si j'ai le courage d'en affronter encore bcp d'autre... J'arrive au point de saturation... Attends moi, je ne serais plus tres long a te rejoindre...

It's time to close the book, go to bed, and sleep a dreamless sleep
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