De l'origine de la Forge

il etait une fois, dans une contrée si reculée qu'elle apparait a peine sur une carte, dans un pays peu connu que l'on surnome affectueusement le royaume des frittes moules

il etait une fois donc, un brave gars, un peu fainéant certes, mais toujours plein de bonnes idées, attablé a une de ses etranges ceremonie d'imagination roccambolesque que l'on nomme aussi jeu de roles. Il lanca ses dés magiques et decouvrit avec stupeur devant lui un etrange personnage, forgeron de son etat, et sorcier pretre a ses heures perdue

Il fut tellement seduit par le charisme de cet etre venu d'une autre dimension qu'il decida de l'appeller Ashran, ce qui signifie grosso modo dans une langue perdue depuis longtemps, le pyromane. Longtemps il parcouru la campagne avec ce nouvel esprit a ses cotes, pourfendant meints dragons et autre creatures mythique, jusqu'a ce que ses pas le conduit vers le donjon ultime: l'irc

Las de toute ses aventures, il decida de créer sa propre boutique a l'entrée meme de ce donjon, pour fournir en equipement les aventuriers fortunés qui voulait se lancer dans la baggare et ainsi naqui le premier poste, qui ne tarda pas a s'aggrendire pour faire aussi taverne et infirmerie pour tout les blessés innombrable qui peuple cet univers magique ainsi que tout les saoulards, et autre consommateurs de diverses substances que nous ne nommerons point ici

voila voila, j'espere que cette modeste comptine vous auras plu, et si vous y avez trouver quelques agrément ce que vous etes bien con... heu complaisant et gentil, et moi je vous dis mer... je vous dis merci

Happy birhtday Ma Forge

Un an deja... Un an que par un froid 11 septembre je créais cet antre pour beaucoup de déprimé de la life, de vauriens, de louve et d'amis de tout poil. Depuis beaucoup de keys ont coulé sous les ponts, des baggares, des reconcilliations, des re baggares, des séparations, des re mises en question...

Des gens sont venu, d'autre sont repartu, mais dans l'ensemble presque tous sont en fait rester. D'un petit chan a 3-4 personnes on atteind maintenant regulierement les 16 personnes. Vous allez me dire, y a pas de commune mesure avec d'autres chans ou ils plaffonnent a 60, mais j'aime a penser que tout ceux qui viennent sont des amis, qui s'entendent, se dechirent, se putisent dans la geule mais qu'au final, se reconcillient toujours. (bon ya toujours des exceptions et la forge n'est pas exemptes de celles ci... :) )

Dans l'ensemble je suis plus que heureux de la tournue que prend cette forge. Non, pas que dans l'ensemble. Pour tout. Nous sommes un groupe d'amis que j'espere souder. Le temps et le prochaine anniversaire me dirons si j'ai raison ou tord. En attendant, ma forge, happy birthday a toi... Que les anniversaires se suivent et ne se ressemble pas... Longue vie :)

Parce que j'ai envie...

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais mino
Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand
Car-en-sac et Minto, caramel à un franc
Et les mistrals gagnants

A r'marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère un p'tit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s' marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, r'partir en arrière
Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos bohères
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les mistrals gagnants

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants
Et les mistrals gagnants
Renaud - Mistral Gagnant

Depuis que je suis tout petit ma mère m'a répété
Petit fais attention, tu n'es pas très futé
Ton père était comme toi, il est mort à la guerre
En chantant des chansons et en buvant de la bière
À tous ceux qui m'accusent de faire pleurer maman
Parce que j'ai pris la route le jour de mes seize ans
Je réponds tout de go que je pourrais faire pire
Je pourrais regretter et penser à revenir

Lèves ton verre mon ami, le jour n'est pas fini
Le soleil brille encore sur nos sombres remords
Et partout où qu'on aille sur cette terre des hommes
Il n'y a qu'une vérité: Tous les chemins mènent au rhum

Une nuit dans une ruelle j'ai croisé un vieillard
Des cornes ornaient son front, et ses yeux étaient noirs
Il m'a montré une feuille que je devais signer
Je pris la plume et sans vouloir renversai l'encrier
À tous ceux qui m'accusent d'avoir mon âme au diable vendue
Quand il a vu qui j'étais, même lui n'en a pas voulu
Il m'a dit qu'il n'avait que faire de l'âme des crétins
Il m'a dit gardes ton âme, pousses tes fesse et reprends ton chemin

Par un matin d'avril au détour d'un chemin
J'ai croisé une fille mi-princesse mi-putain
Elle voulut m'embrasser et faire de moi un roi
Je ne pus refuser, c'était ma première fois
À ceux qui m'accusent d'avoir cédé à la tentation
J'aurais bien voulu mais n'en eus point l'occassion
Car dès que j'eus les yeux fermés dans un délicieux soupir
Elle m'assomma, me prit mes biens et me laissa mourir

Aujourd'hui je suis là au paradis des cons
Du haut de mon nuage je chante cette chanson
Je bouffe des goélands et je bois de la bière
Je pisse pour faire la pluie et je rote pour le tonnerre
Aujourd'hui je suis là au paradis des imbéciles
Quand je regarde en bas, des fois je trouve ca difficile
Des fois je suis trop saoûl et j'dégringole de mon nuage
Si j'étais aussi gros que con ca ferait un vrai carnage
Ludova - Tout les chemins menent au Rhum

Peut-être connaissez-vous l'auberge chez Paré
C'est un bien bel endroit, quoi qu'un peu mal flâmé
J'y connais tout le monde car j'y vais toutes les nuits
Et d'une certaine manière, c'est là que je gagne ma vie
Ma chienne de vie...
L'ambiance y est malsaine, l'atmosphère enfumée
Assassins et tire-laine y sont tous rassemblés
Ce soir tu y es aussi, j't'ai tout de suite aperçu
Les 2 yeux dans le vide, l'air complètement perdu
Pigeon parfait...
Je t'observe de loin, tu as l'air d'être seul
La naïveté se lit sur ta belle petite gueule
Je m'approche de toi en t'offrant une bière
Surtout savoures-la bien, ce sera p'tête la dernière
On ne sait jamais...
Vraiment jamais...
Alors toute la nuit, je m'efforce de te saoûler
Et à la fermeture quand tu n'peux plus marcher
J'te prend par le collet et je te traîne dehors
Tu n'te défends même plus, t'es vraiment ivre mort
Saoûl comme un porc...
Reste plus qu'à t'assomer sur le bord du pavé
Te fourrer dans un sac pour te dissimuler
Alors je me rendrai avec toi sur mon dos
Chez celui qui m'attend pour m'acheter mon fardeau
Pour quelques sous...
"L'Eglise interdisant de disséquer les morts,
C'est là que j'interviens lui procurant des corps
Le vieux me paie très bien pour n'pas poser de questions
Et moi de toute manière, j'me fous de la religion
De toute façon... De toute façon...
Il s'occupera de toi, tu seras bien traité
Tu ne souffriras pas avant d'être éventré
Il fouillera tes entrailles, ta belle anatomie
Au nom de la connaissance, tu donneras ta vie à la science!"
Maintenant que vous connaissez l'auberge chez Paré
Cet agréable endroit qu'il vaut mieux éviter
Inutile de vous dire que si vous y allez
Surtout n'acceptez pas la bière d'un étranger...
On n'sait jamais... Vraiment jamais!
Banlieue Rouge - L'auberge des Trépassés